Dans le cadre de projets eTwinning

Dans le cadre de projets eTwinning
La créativité et l’ esprit ne peuvent s'épanouir que dans un milieu qui respecte l'individualité et célèbre la diversité.

lundi 31 janvier 2011

Il y avait un jardin


(Parlé)


C'est une chanson pour les enfants
Qui naissent et qui vivent entre l'acier
Et le bitume entre le béton et l'asphalte
Et qui ne sauront peut-être jamais
Que la terre était un jardin

(Chanté)

Il y avait un jardin qu'on appelait la terre
Il brillait au soleil comme un fruit défendu
Non ce n'était pas le paradis ni l'enfer
Ni rien de déjà vu ou déjà entendu

Il y avait un jardin une maison des arbres
Avec un lit de mousse pour y faire l'amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours.

Il y avait un jardin grand comme une vallée
On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons
Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas de nom.

Il y avait un jardin qu'on appelait la terre
Il était assez grand pour des milliers d'enfants
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.

Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus,
Où est cette maison toutes portes ouvertes
Que je cherche encore et que je ne trouve plus.

( Georges Moustaki)

Bientôt 600 éoliennes au large des côtes françaises


Nicolas Sarkozy annoncera mardi le lancement d'un appel à projets portant sur cinq sites côtiers pour un investissement de 10 milliards d'euros. Industriels français et étrangers sont mobilisés pour cette compétition.


Les industriels français et étrangers attendaient le feu vert, plusieurs fois reporté, depuis des mois. C'est finalement Nicolas Sarkozy qui annoncera mardi à Saint-Nazaire (où il vient de signer avec la Russie l'accord de construction de deux navires de guerre Mistral) le premier appel d'offres pour construire des ¬éoliennes au large des côtes françaises. Le projet est d'envergure. Il s'agit d'installer quelque 600 éoliennes, sur cinq sites retenus, entre Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Le Tréport (Seine-Maritime). Elles développeront une puissance installée de 3 000 mégawatts (MW), soit la capacité de près de deux réacteurs nucléaires EPR. À raison d'un coût de construction d'environ 3,5 millions d'euros par mégawatt (deux fois plus que sur la terre ferme), l'appel d'offres représente un investissement de 10 milliards d'euros pour les industriels candidats.

«L'annonce du président de la République donne un nouveau souffle au Grenelle de l'environnement», se félicite l'entourage de Nathalie Kosciusko-Morizet, laquelle devrait présenter le dossier au Conseil des ministres mercredi. La ministre de l'Écologie aurait obtenu lors de la réunion d'arbitrage, jeudi dernier à Matignon, de maintenir le périmètre de l'appel d'offres à 3 000 MW alors qu'Éric Besson, le ministre de l'Industrie, souhaitait le limiter à 2 000 MW. Le Grenelle de l'environnement fixe un objectif de 6 000 MW de puissance installée en éolien offshore pour 2020.

Groupes hostiles

L'appel d'offres lui-même sera organisé dans les prochains mois sous la houlette de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) avec une mise en service des fermes éoliennes à l'horizon 2015.
Les grands opérateurs électriques européens, comme le suédois Vattenfall ou l'allemand E.ON, sont sur les rangs. Côté français, EDF Énergies Nouvelles et Alstom ont annoncé la semaine dernière un «accord exclusif» pour répondre ensemble à l'appel à projets. GDF Suez entend également entrer dans ce jeu très compétitif. Sa filiale La Compagnie du vent mène d'ailleurs depuis cinq ans le projet de parc le plus avancé en France, au large du Tréport, lequel devra être remis en concurrence. Dans sa dernière version, le projet prévoyait d'installer 141 éoliennes de 5 MW à 14 km des côtes. De quoi alimenter 900 000 personnes en électricité. Le débat public de quatre mois qui s'est achevé au Tréport et à Dieppe en septembre avait permis de trouver des compromis entre la filiale de GDF Suez et les opposants pêcheurs, élus locaux, défenseurs du paysage. Même si des éoliennes érigées à une dizaine de kilomètres du littoral apparaissent comme de grosses allumettes à l'horizon, les groupes hostiles restent plus mobilisés que jamais.
Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED) qui regroupe quelque 735 associations et collectifs opposés aux turbines à vent, dénonce «un marché économique complètement faussé, qui ne vit que grâce aux subventions». «Enfin, assure Jean-Louis Butré, nous assistons d'ores et déjà à des débats pas très sains qui vont conduire certains édiles à mobiliser toutes leurs forces pour éviter à leur région d'être concernée par ces ¬éoliennes offshore». Allusion notamment à Philippe de Villiers qui a obtenu de l'Élysée d'écarter l'île vendéenne de Noirmoutier de la liste des sites.
Les ennemis de l'éolien dénoncent généralement le coût de cette énergie intermittente. À la différence du photovoltaïque, note Alexis Chauffert-Yvart, coauteur d'un rapport du consultant PWC, il n'y a pas de risque de «bulle spéculative» car «l'éolien off¬shore sera un marché capé», autrement dit plafonné aux 6 000 MW du Grenelle de l'environnement.

Créer «une filière industrielle compétitive»

Par ailleurs, l'État ne fixera pas de tarif de rachat de la même manière que pour le solaire. Ce sont les opérateurs qui devront proposer un juste montant du kilowattheure, compromis entre un seuil de rentabilité et un prix de rachat acceptable par EDF. Un industriel européen estime que le prix du kilowattheure devrait osciller autour de 17 à 18 centimes. De quoi rentrer dans ses frais et commencer à gagner de l'argent au bout de dix ans.
Le prix du kilowattheure ne sera pas le seul critère retenu par l'État pour désigner les gagnants de l'appel d'offres. Il s'agit certes de développer «cette nouvelle forme d'énergie à un coût maîtrisé», explique-t-on dans l'entourage d'Éric Besson, mais aussi de créer «une filière industrielle compétitive». Pour l'emporter, les candidats seront aussi tenus de fournir des garanties en matière d'emplois sur le territoire.


(d'après Le Figaro.fr 23/01/2011)

samedi 29 janvier 2011

Les villes de demain seront écologiques


 A quoi ressembleront les villes de demain ? Les films de science-fiction nous ont montré des villes énormes, sous terre ou dans le ciel, pleines de voitures volantes... Mais aujourd'hui, la tendance est à l’écologie. Le défi des architectes est alors clair : chercher à améliorer notre qualité de vie tout en réduisant la pollution et la consommation d'énergie.

Les villes polluent, leurs populations augmentent et les ressources s'épuisent... Face à ces constats alarmants, les architectes doivent réinventer des villes différentes, centrées sur le respect de l'environnement.



Les évolutions technologiques sont alors utilisées pour permettre aux villes de créer leurs propres sources d'énergies : les immeubles ont des éoliennes intégrées et sont construits de manière à faire circuler le vent. Les panneaux solaires permettent de fabriquer de l'électricité, même par temps nuageux. L'eau est recyclée pour servir à plusieurs usages... Certains imaginent même des bâtiments qui changeraient de forme selon le temps qu'il fait !

D'autres architectes poussent l'idée encore plus loin et imaginent des villes avec des espaces verts comestibles : des jardins sur les toits, mais aussi des champs et même des fermes en pleine ville !


lundi 24 janvier 2011

2010 : le soleil au zénith historique !

L’Organisation météorologique mondiale a rendu son verdict climatique : 2010 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. Malgré un hiver rude en Europe, les températures moyennes mondiales ont tout de même légèrement augmenté par rapport aux deux autres années les plus chaudes. L’année 2010 restera également dans les annales pour la multiplication et l’intensité des phénomènes climatiques extrêmes comme la canicule en Russie ou les inondations au Pakistan.

L’Europe paralysée par les chutes de neige et les températures historiquement froides ( le mois de décembre le plus froid depuis 1890 dans le centre de l’Angleterre) et au contraire, l’Afrique, l’Ouest de l’Asie, le Groenland et le Nord du Canada sous le joug de températures anormalement chaudes : tel est le tableau de l’année 2010 qu’a dressé, jeudi 20 janvier, l’Organisation météorologique mondiale
Concrètement, si 2010 est considérée comme l’année la plus chaude jamais enregistrée, c’est parce que ses températures dépassent de 0,01 degré celles de 2005 et de 0,02 degré celles de 1998. 2010 prend donc une courte tête et marque également « une poursuite de la fonte de la calotte glaciaire arctique » qui a rétréci de 1,3 million de mètres carré par rapport aux moyennes des mois de décembre de 1979 à 2000.

Intensité et fréquence en hausse

Ces températures historiquement chaudes confirment, comme l’a expliqué à l’AFP Michel Jarraud, le secrétaire général de l’OMM, « une tendance significative au réchauffement à long terme de la planète ». S’il reste prudent sur la corrélation entre les phénomènes extrêmes (comme la canicule en Russie, les inondations au Pakistan, au Brésil, au Sri Lanka et en Australie) et les changements climatiques, il confirme toutefois que les inondations qui sévissent en Australie ont une cause bien définie : des eaux de surface aux températures anormalement basses. Selon les prévisions de l’OMM, ces phénomènes climatiques extrêmes vont s’accentuer et se multiplier

(paru dans Developpementdurable.com)

Le Giec de la biodiversité va finalement voir le jour

De pourparlers en discussions, de négociations en piétinements, de chantages en reports… le Giec de la biodiversité va finalement voir le jour en 2011. C’est l’adoption d’une résolution, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, lundi 20 décembre, qui prévoit la création imminente de cet organe, véritable plateforme entre les scientifiques et les politiques. Reste maintenant à l’Agence des Nations unies pour l’environnement (PNUE) à impulser la dynamique…
Comme pour clôre cette Année internationale de la biodiversité, l'ONU a finalement adopté une résolution prévoyant la création du Giec de la biodiversité en 2011

Les pays émergents, au premier rang desquels le Brésil, avaient soumis la création du Giec de la biodiversité à l’adoption, lors de la conférence de Nagoya, d’un texte prônant un partage équitable des bénéfices tirés des ressources génétiques des pays du Sud. Pourtant parmi les premières victimes de l’érosion de la biodiversité, certains pays du G77 n’ont pas hésité à jouer leur survie sur un coup de poker. Et ils ont probablement eu raison !


Le partage équitable des bénéfices tirés des ressources de la biodiversité finalement acté, les pays émergents ont tenu promesse. C’est donc lundi 20 décembre que l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution ouvrant la voie à la création de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes), sous l’égide du PNUE. Véritable Giec de la biodiversité, l’IPBES rapprochera les scientifiques, les décideurs politiques et le grand public et sensibilisera ces derniers aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques liés à la préservation de la biodiversité. Rappelons que 40 % de notre économie dépend directement d’elle et de sa préservation.


Mieux connaître pour mieux protéger


Dès 2005, lors de la conférence internationale « Biodiversité, science et gouvernance », la France avait soutenu la création de cet outil censé offrir de meilleures informations aux décideurs politiques. A eux ensuite de mettre en œuvre des actions plus ciblées pour éviter cette sixième grande vague d’extinction que prédisent de nombreux scientifiques. Pour l’heure, la biodiversité continue de s’éroder à une vitesse cent fois supérieure à celle de l’extinction naturelle.


« Il y aura désormais des rapports scientifiques sur la biodiversité qui feront autorité. C’est une décision capitale pour faire connaître à travers le monde les enjeux de la biodiversité » s’est félicité la ministre française de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. « On ne pouvait pas imaginer plus belle conclusion de l’année de la biodiversité » a-t-elle poursuivi. Et pourtant, la tâche s’avère ardue pour ces scientifiques qui ne font que constater une érosion silencieuse mais massive : une espèce d’amphibien sur trois, un oiseau sur huit, un mammifère sur cinq et une espèce de conifère sur quatre sont aujourd’hui menacés d’extinction. La promesse d’un ralentissement de ce cataclysme sera-t-elle tenue ?


(Albane Wurtz Developpementdurable.com)









dimanche 23 janvier 2011

Labels et pictogrammes



Bio, d’origine contrôlée, recyclable, écotaxé, équitable, les labels et les pictogrammes fleurissent sur nos emballages. Officiels, privés, obligatoires, contrôlés ou sauvages, que signifient-ils ? Sont-ils fiables ? Que garantissent-ils ? Qui contrôle les labels et la conformité des produits ? Logo, labels, pictogrammes : comment s’y retrouver ?


Les logos et les pictogrammes "écologiques" se multiplient sur les emballages des produits. Si cette profusion traduit une plus grande préoccupation de notre société pour l'environnement, cela ne facilite pas le choix des consommateurs.
En effet, ceux-ci se trouvent confrontés à de nombreuses informations graphiques dont ils ne connaissent ni la signification, ni la portée, qu'ils interprètent mal et dont ils ignorent la fiabilité.
La plupart de ces pictogrammes ont pour objectif d'informer le consommateur et de lui offrir des garanties de qualité écologique. La difficulté vient du fait que ces informations et garanties varient d'un pictogramme à l'autre : statut, critère, procédure d'attribution, contrôle... autant d'éléments à prendre en compte si l'on veut évaluer la fiabilité d'un pictogramme et l'aide qu'il apporte aux consommateurs.
C'est ainsi que se côtoient sur les emballages des labels officiels, des labels privés individuels, des labels privés collectifs, des pictogrammes, des étiquetages obligatoires...



Les labels officiels


Il s’agit de systèmes de reconnaissance de la qualité environnementale des produits, gérés par les autorités publiques. Les contrôles sont effectués par des organismes externes, indépendants et généralement accrédités. L’accréditation garantit la fiabilité et la qualité des contrôles. Il s’agit de systèmes volontaires : seuls les producteurs qui le souhaitent soumettent des produits à la labellisation.

Labels privés collectifs

Ces labels de qualité environnementale sont initiés par un secteur industriel, un organisme professionnel, une association, considérée comme indépendant du fabricant. Les contrôles sont effectués par des organismes externes, indépendants et généralement accrédités. L'accréditation garantit la fiabilité et la qualité des contrôles.
Il s'agit de systèmes volontaires : seuls les producteurs qui le souhaitent soumettent des produits à la labellisation.

Labels privés individuels non contrôlés

Ces labels de qualité écologique sont créés par un fabricant ou un distributeur et relèvent de leur seule responsabilité. Il n'y a pas de contrôle externe et indépendant.

Labels privés individuels contrôlés

Ces labels de qualité écologique sont créés par un fabricant ou un distributeur mais contrôlés par un organisme externe et indépendant, généralement accrédité.
L'accréditation garantit la fiabilité et la qualité des contrôles.

Pictogrammes

Terme général désignant une information donnée sous forme graphique.

Etiquetage obligatoire

Étiquetage (parfois sous forme graphique) se trouvant sur le produit en vertu d'une loi.

jeudi 20 janvier 2011

DEEE

Que faire de  nos déchets électroniques ?

Chaque année, le monde produit 40 millions de tonnes de réfrigérateurs, télévisions, ordinateurs, téléphones et autres appareils qui se transformeront un jour en déchets électriques et électroniques (DEEE). À côté des filières de recyclage « officielles », un grand nombre de ces déchets partent en Asie, en Inde et en Afrique, où ils mettent en péril l'environnement et la santé des habitants.

Qu’est-ce qu’un DEEE ?


Un déchet d'équipement électrique et électronique (DEEE) désigne tout appareil usagé possédant un circuit électrique (c'est-à-dire branché sur le secteur ou possédant un accumulateur). Dix familles de produits ont été identifiées : petits appareils électroménagers, gros appareils électroménagers, équipements informatiques et de télécoms, matériel grand public, matériel d'éclairage, outils électriques et électroniques, jouets et équipements de loisir et de sport, dispositifs médicaux, instruments de surveillance et de contrôle, distributeurs automatiques.

Publié le 22 février, le rapport du programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) chiffre à 40 millions le nombre d'appareils électriques et électroniques mis sur le marché chaque année, dont 13 millions pour la seule Europe. En fonction de leur durée de vie – 2 ans pour un téléphone portable, entre 5 et 7 ans pour un ordinateur, jusqu'à 14 ans pour un réfrigérateur –, tous ces appareils ont vocation à devenir des déchets électriques et électroniques (DEEE).


Or ces déchets ne sont pas des déchets comme les autres. Tout d'abord, ils ont une valeur : en plus des métaux « classiques » comme le nickel, l'aluminium ou le cuivre, les DEEE renferment des métaux précieux comme le platine, l'or ou l'argent (utilisés notamment dans les circuits électroniques), qu'il est intéressant de récupérer. Parmi les dizaines de matériaux qui les constituent – jusqu'à 40 pour un téléphone portable –, ces appareils renferment également des composants hautement toxiques qui demandent une manipulation précautionneuse : métaux lourds comme le cadmium, le mercure, le chrome hexavalent ou le plomb contenu dans le verre des écrans cathodiques ; retardateurs de flamme bromés utilisés dans les plastiques pour les empêcher de prendre feu. Problème : une part importante de ces déchets est démantelée dans les pays en développement, où ils menacent directement l'environnement et la santé des habitants.

Un danger pour les pays émergents


Principaux pays visés par le flux de déchets électroniques : la Chine, l'Inde, le Pakistan, mais également des pays africains comme le Ghana et le Nigeria. « Toutes les villes portuaires des pays émergents sont concernées à plus ou moins grande échelle », témoigne Jim Puckett, directeur de BAN (Basel Action Network), une ONG américaine spécialiste des déchets dangereux qui milite pour l'interdiction totale des exportations de DEEE.

Or ces pays ne disposent pas des installations adéquates pour traiter les déchets électroniques. En Inde, 95% des appareils usagés sont recyclés dans le secteur informel (hors des rares unités de traitement prévues à cet effet), qui occupe près de 25 000 personnes. « En Chine, la récupération des métaux précieux se fait à l'air libre, sans aucune mesure de sécurité », affirme Jim Puckett. En brûlant, le mercure contenu dans les lampes ou le plomb des cartes-mères se libère et va polluer les nappes phréatiques souterraines. Des composés volatils secondaires se forment, comme les dioxines ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques (« noir de carbone »), en dégageant une fumée hautement cancérigène.

Une législation à améliorer


172 pays ont signé la Convention de Bâle, en 1992, qui réglemente strictement l'exportation des déchets dangereux des pays riches vers les pays pauvres. Dans la foulée, l'Union européenne s'est dotée en 2005 de deux directives relatives aux DEEE – une législation sans équivalent dans le monde à ce jour. La première organise les filières de collecte et de recyclage de ces déchets dans chaque pays européen. La seconde limite l'utilisation de six matières dangereuses (plomb, mercure, cadmium, chrome hexavalent, des inhibiteurs de flammes comme les diphenyls polybromés -PBB- et les éthers diphenyls polybromés -PBDEs-) dans les équipements vendus sur le marché européen. « Par ailleurs, l'Europe demande que tous les déchets électroniques envoyés dans un pays tiers fassent l'objet d'une autorisation du pays expéditeur et du pays de destination », précise Patrice Thierry, en charge du contrôle des déchets pour l'Office de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).

Problème : si ces dispositions ont permis la mise en place d'une véritable filière de recyclage, elles n'ont pas permis d'enrayer le trafic de déchets. « Pour échapper aux contrôles, les négociants peu scrupuleux indiquent sur les conteneurs qu'il s'agit d'appareils destinés à être réutilisés », explique Stéphane Arditi, du Bureau européen pour l'environnement (BEE), un lobby d'associations environnementales basé à Bruxelles. Une révision des deux directives est d'ailleurs en cours ; elle devrait être votée en 2011. Parmi les pistes à l'étude : l'obligation de tester et d'emballer sous film plastique tous les appareils destinés au réemploi, afin de limiter les abus, et l'allongement de la liste des substances prohibées dans les appareils.

Les déchets électroniques, coût pour les uns, opportunité pour les autres

En Europe, retraiter une tonne de réfrigérateurs usagés coûte 450 euros : il s'agit notamment de capturer les gaz frigorigènes (gaz à effet de serre) sous atmosphère conditionnée. Sans ces opérations de dépollution, une tonne de réfrigérateurs usagés peut rapporter jusqu'à 150 euros, du fait de la récupération des matériaux ayant une valeur marchande – a fortiori si le démantèlement s'effectue dans des pays où les salaires sont très bas…


CSI Science Actualités

mercredi 12 janvier 2011

Voilà un concours très intéressant!


Le concours Villes et villages étoilés a pour objectif de faire prendre conscience aux collectivités locales du problème de la pollution lumineuse.

Il vise à faire connaître aux élus de toutes les communes de France les graves impacts de la pollution lumineuse et les solutions qui existent pour en réduire les conséquences.

En recevant le label Village étoilé ou Ville étoilée une commune affiche sa volonté de maîtriser son éclairage public pour préserver l’environnement nocturne.

64 communes francaise viennent d’être labellisées « Villes et Villages Étoilés » par l’ANPCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes).

Ces communes ont été récompensées, pour l’édition 2010, pour leurs efforts en faveur d’une meilleure qualité de la nuit et leur réduction de la pollution lumineuse.

S'inscrivant dans une politique de développement durable alliant économies d'énergie et sauvegarde de la biodiversité des espèces nocturnes, Villes et Villages Etoilés a également pour but de favoriser l'amélioration du cadre de vie, de la sécurité et la préservation de la santé humaine.

Comment se présente le concours Villes et Villages Etoilés ?

Il s'agit d'un questionnaire à remplir qui permet au jury du concours d'apprécier la qualité de l'éclairage public de la commune postulante. Les questions portent essentiellement sur le nombre de points lumineux, la puissance moyenne du parc, les horaires de fonctionnement, l'existence ou non d'une extinction (partielle ou totale), l'utilisation de balisages passifs, la présence ou l'absence de mise en lumière de site bâtis, la forme des lampadaires, l’utilisation de la lumière blanche en lieu et place de sources jaunes/orangées, mais également la supervision des éclairages publicitaires, commerciaux ou privés, d’un concours local de maison illuminées ou encore la gestion des décorations de Noël.

mardi 11 janvier 2011

Cocktail de pesticides dans nos assiettes


Que des résidus de pesticides s'invitent dans nos assiettes n'est pas vraiment une surprise et une nouvelle étude en détaille leur présence . En une journée, un enfant de dix ans ingèrerait pas moins de 81 substances chimiques différentes.

Dans le seul petit-déjeuner, composé d'un thé au lait, de pain de mie, de beurre, de confiture et d'un jus de fruit, les analyses montrent la présence de 28 résidus de produits chimiques. A midi, le thon contenu dans la salade montrait des traces d’arsenic, de cadmium, de mercure et de PCB. L’analyse effectuée sur le chewing-gum pour enfant montrait des traces de dioxyde de titane… De quoi s'inquiéter !
"Nos analyses montrent qu’en 24 heures, un enfant est susceptible d’être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules soupçonnées d’être cancérigènes ou d’être des perturbateurs endocriniens", souligne Générations futures dans son rapport. Précisément, sur les 81 substances retrouvées dans la journée, 42 sont classées cancérigènes probables, 5 cancérigènes certaines, 37 perturbateurs endocriniens suspectés.
Pour l'association, qui pointe l'augmentation de nombre de cancers, notamment chez les enfants, "il est urgent que les autorités réagissent". Car si, pour chaque substance chimique prise individuellement, les limites légales ne sont généralement pas dépassées, les conséquences de leur mélange sont certainement sous-estimées, prévient Génération futures. Soutenue par le WWF et les médecins du réseau Environnement Santé, l'association demande donc des études plus poussées sur "ces cocktails" , une réduction drastique de leur usage et une meilleure traçabilité, en respect du principe de précaution.
Il faut dire que la France a une bonne marge de progression: première consommatrice de pesticides en Europe (elle absorbe le tiers des quantités circulant dans l’UE), elle se situe aussi au troisième rang au niveau mondial. L'agriculture biologique ne concerne d'ailleurs que 2% des terres cultivées. Pourtant, les Français ne sont pas indifférents à la question: d'après une récente enquête menée par l'Union européenne, 80% d'entre eux seraient préoccupés par la présence de ces substances dans leur assiette. Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, les associations ont obtenu un objectif de réduction de 50% des pesticides en France d'ici dix ans.

(Extrait JDD décembre 2010)

samedi 8 janvier 2011

Comprendre le photovoltaïque


Fonctionnement du phénomène électrique


Ce que nous appelons électricité est tout simplement un déplacement d'électrons. De la même manière que l'eau circule dans un tuyau d'arrosage, l'électricité est un phénomène produit par le déplacement de petites particules : les électrons.
Si l'eau circule vite, la pression dans le tuyau sera forte. Même si un mince filet d'eau sort du tuyau, la vitesse de l'eau dans le tuyau déterminera sa pression.
De la même manière, la vitesse de circulation des électrons détermine la tension du courant électrique. Si le diamètre du tuyau est gros, le débit sera plus grand. La quantité d'eau qui sort du tuyau est son débit.
De la même manière, la quantité d'électrons qui circule dans le circuit électrique détermine son intensité.



Fonctionnement du phénomène photovoltaïque

La lumière est constituée de photons. Lorsqu'un objet est exposé à la lumière, il est "bombardé" de photons. Lorsque de la matière subit un tel bombardement, les électrons sont alors "arrachés" à leur atome. Généralement l'électron retrouve son état initial est cette "agitation" de l'électron se traduit sous forme de chaleur. L'énergie cinétique de l'électron est transformée en énergie thermique.
Dans certains matériaux, comme les semi conducteurs, une partie des électrons ne revient pas à son état initial, les électrons arrachés circulent et créent une tension continue. L'énergie cinétique de l'électron est transformée en énergie électrique.

Exemples d'applications du photovoltaïque

La liste des applications du photovoltaïque est longue et nous ne saurions les citer toutes.
Le premier exemple fut son application dans le domaine de la recherche spatiale et l'équipement des satellites géostationnaires en panneaux solaires.
Ensuite il y a eu la grande époque des "calculettes solaires". Equipée d'un petit panneau photovoltaïque, elle fonctionnait au soleil.
De nos jours les applications se multiplient et le photovoltaïque est partout :

- bornes d'information des transports en commun
- horodateurs
- téléphones portables
- équipement du toit des maisons particulières
- création de centrales photovoltaïques
- jouets : hélicoptères dont les pales tournent au soleil, etc...



Photovoltaique : record en Emilie-Romagne !

En Mars 2007, les 27 Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Européenne se sont engagés lors du sommet de Bruxelles sur des objectifs à l’horizon de 2020 appelés « 3 fois 20% » :


réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990
réduction de 20% de la consommation d’énergie par rapport au tendanciel à 2020
augmentation à hauteur de 20% de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.

Pour répondre à ces exigences, chaque pays européen doit à son tour mettre en place les mesures nécessaires au développement de ce secteur. C’est donc dans ce cadre que le photovoltaïque a un rôle majeur à jouer qui dépendra essentiellement du contexte législatif qu’on lui offrira.





Bologna, Ravenna e Forlì-Cesena segnano dati storici nell'allacciamento ad impianti energetici di nuova generazione


Il 2010 ha fatto segnare il record di nuovi allacci fotovoltaici in Emilia Romagna: 6.650 nuove connessioni e 225,3 MW di potenza in più da fonte solare in grado di soddisfare il fabbisogno energetico di oltre 100.000 famiglie. A segnare il record di nuovi allacci fotovoltaici in Emilia Romagna, secondo i dati forniti dall'Enel, sono state la provincia di Bologna con 1199 impianti attivati nel 2010 e una potenza installata di 33,6 MW, la provincia di Ravenna con 923 allacci e una potenza installata di 62,8 MW e la provincia di Forlì-Cesena con 914 nuovi impianti e una potenza installata di 26,7 MW. Per quanto riguarda il fotovoltaico, quello del 2010 è il miglior risultato di sempre in Emilia Romagna sia in termini numerici che di potenza.



Realizzato dal gruppo BI\Holding un sistema fotovoltaico da 600mila kwh per la K&K Logistics di Torriana

Il gruppo BI\Holding investe nel fotovoltaico e riduce l’impatto ambientale delle proprie attività imprenditoriali. Da pochi giorni, infatti, è entrato in funzione a Torriana (Rimini) il nuovo impianto solare installato sul tetto del K&K Logistics, il polo logistico del gruppo industriale che ha al suo interno marchi noti come Karnak e Titanedi, entrambi attivi nel settore della fornitura per ufficio. L’impianto è installato nella sede in via Santarcangiolese e ha una superficie complessiva di ben 3.856 mq e sviluppa una potenza 517.23 KW. Grazie alla nuova infrastruttura, lo stabilimento coprirà da solo il 40-42% del proprio fabbisogno energetico, risparmiando così oltre 211.000 chilogrammi di CO2 annui che non saranno immessi nell’atmosfera.
“Siamo molto soddisfatti del nuovo impianto solare – ha dichiarato Marco Bianchini, presidente del gruppo BI\Holding. – Abbiamo investito quasi un milione e mezzo di euro nel progetto e siamo riusciti a coniugare il rispetto dell’ambiente alle necessità di business. Lo stabilimento, infatti, inquinerà di meno e al tempo stesso saremo in grado di vendere all’Enel una parte dell’energia elettrica prodotta”.
L’impianto solare installato sul tetto della K&K Logistics rimarrà in funzione per i prossimi 25 anni, con una produzione annua di energia che varierà tra i 592.303 kwh del primo anno, ai 465.359 kwh dell’ultimo anno.

(RomagnaNoi.it)

vendredi 7 janvier 2011

Mens sana in corpore sano !

Vivre sainement, faire du sport, bien dormir, ne pas fumer, c’est se donner toutes les chances d’un développement personnel harmonieux. Il s’agit aussi d’une responsabilité sociale : se garder en bonne

forme, c’est moins coûter en soins de santé à la collectivité, et donc, être plus solidaire.
Préserver notre santé, c’est durable !
La santé influence la qualité de vie des individus, mais aussi l’efficacité économique d’un pays.
Les personnes physiquement actives sont moins touchées par certaines maladies de notre époque telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, les troubles du sommeil. En outre, elles consomment moins d’alcool et de tabac, et sont plus soucieuses de leur alimentation.



Pratiquer une activité physique favorable à la santé, c’est non seulement promouvoir la qualité de vie individuelle mais c’est aussi favoriser la « bonne santé économique de notre pays », en diminuant les coûts
de santé collectifs, et l’absentéisme dû à la maladie. Nous évoluons dans un système social qui fonctionne
suivant le principe de la solidarité. Quand je fume, quand je néglige ma santé, je me fragilise (responsabilité
individuelle), mais cela a aussi des conséquences sur autrui, puisqu’en cas de maladie, j’ai recours à la solidarité collective (accès aux soins de santé, via le système de sécurité sociale, la mutuelle).

7 règles pour ….manger durable

1. Privilégier les produits frais– parce que les techniques de conservation, de surgélation et d’emballage sous vide sont gourmandes en énergie.



2. Privilégier les produits locaux, de la région ou du pays : les produits exotiques viennent de loin, leur transport a consommé de l’énergie. Acheter des produits de chez nous favorise les agriculteurs et l’économie locale.



3. Privilégier les produits de saison. Les fraises en hiver viennent de loin, ont été cultivées en serre chauffée et transportées en avion. Les oranges en été n’ont guère de goût !



4. Privilégier les produits de l’agriculture biologique. Ils ne contiennent ni pesticides, ni engrais chimiques, et leur production n’a pas pollué les cours d’eau et les nappes souterraines.
En choisissant des produits issus de l’agriculture biologique, on élimine aussi la possibilité de retrouver des
pesticides dans son assiette.



5. Privilégier des produits équitables, dont le prix reviendra aux producteurs, et leur assurera un niveau de vie suffisant.



6. Privilégier les produits en vrac ou aux emballages biodégradables (carton, papier). Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas !



7. Après le repas…les déchets organiques (c’est-à- dire les épluchures, les fins d’assiette,le marc de café, etc…) retourneront utilement à la nature, via le compost !

Les belles dépolluantes


Que les plantes produisent de l’oxygène, nous le savons, et que leurs feuilles vertes embellissent l’intérieur de nos habitations, nous l’apprécions. Elles nous apportent encore d’autres bienfaits : elles humidifient l’air intérieur par la vapeur d’eau qu’elles produisent et, mieux encore, elles purifieraient l’air que nous respirons en neutralisant des substances polluantes.

Suffit-il alors de mettre des plantes partout, pour pouvoir respirer à pleins poumons ? Le dernier mot sur la question ne semble pas encore dit. Des recherches plus récentes semblent indiquer que les plantes dépolluent surtout dans des conditions de laboratoire, plantées dans des bacs équipés d’un système de biofiltration : l’air ambiant est aspiré dans le bac et filtré à travers un terreau d’une composition bien précise. Des paramètres comme l’humidité et la température sont bien maîtrisés et les plantes sont exposées à un polluant particulier, souvent dans des concentrations bien plus élevées que dans nos habitations. Les tests réalisés dans des conditions plus proches de nos lieux de vie se sont révélés décevants.
Conclusion : les plantes dépolluent, mais ne peuvent faire de miracles dans nos maisons. La première chose à faire est toujours de penser à la prévention.

Deux conseils importants sont à retenir :

Renouvelons l’air suffisamment et intelligemment. Ouvrons les fenêtres pendant 15 minutes matin et soir.
Deuxième action indispensable : réduire les sources de pollution. Evitons le plus possible d’utiliser des produits chimiques en tout genre. Optons pour des produits de nettoyage écologiques et sans parfums. Il est aussi possible de les fabriquer soi-même à partir de quelques produits de base bien simples.

(d’après ECOCONSO)

samedi 1 janvier 2011

Sacs en plastique...adieu!

Interdiction totale à l'utilisation des sacs et sachets en plastique dégradables ou biodégradables destinés aux commerces à partir d u 1er Janvier 2011 (aujourd’hui !!!)  en Italie . Plus aucun sac plastique, juste des sacs  réutilisables  à vie ! Utilisons donc  des  sacs cabas,  le  panier, le chariot à roulette , la cagette légère ou, pourquoi pas , le sac à dos !