Dans le cadre de projets eTwinning

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jeudi 8 juillet 2010

Peindre les montagnes en blanc pour lutter contre le réchauffement climatique


Mais que peuvent-ils bien faire ? Armés de grands seaux, de petites timbales et de tenues spéciales, une équipe de peintres s’est mis en tête de recouvrir de blanc 70 hectares de rochers au sommet des Andes, une chaîne de montagne située en Amérique latine. C’est l’équivalent de 140 terrains de foot ! Délire d’artistes ou performance sportive ? Rien de tout cela. L’objectif de ce projet est écologique. Ce trompe-l’œil est censé recréer un glacier en train de disparaître.


Situé à 4 700 mètres d’altitude, au Pérou (Amérique latine), le Chalon Sombrero abrite un glacier dont la surface fond comme neige au soleil... Le réchauffement climatique a peu à peu fait disparaître cette étendue gelée. En trois ans, le Chalon Sombrero a perdu 30 % de sa surface.

Pour limiter la fonte du glacier, un ingénieur, Eduardo Gold, a eu l’idée de peindre son sommet en blanc. Pourquoi ? Tout part d’un constat : les couleurs sombres attirent la chaleur, le blanc, en revanche, réfléchit les rayons du soleil et repousse ainsi la chaleur du sol. En utilisant cette couleur, l’ingénieur espère retenir le froid indispensable à la survie du glacier.
Le projet est 100 % écolo. Pas question d’utiliser de la peinture chimique. Le blanc est obtenu à partir de chaux fabriquée sur place, avec des produits naturels. Après le Chalon Sombrero, les « peintres » s’attaqueront à deux autres sommets du Pérou.
Cette initiative est porteuse d’espoir pour les populations de la région. Le glacier sert en effet de réservoir d’eau pour de nombreux villages. La renaissance du glacier permettrait aux habitants de continuer la culture agricole et l’élevage de leurs moutons dont ils vendent la laine.

Parmi les scientifiques, beaucoup sont sceptiques et doutent de l’efficacité d’un tel projet. Il fait pourtant partie des « 100 idées pour sauver la planète » élues par la Banque mondiale, qui finance les heures de peinture. Si le projet est efficace, il pourrait être repris dans d’autres endroits du globe menacé par le réchauffement climatique.
 (d'après 1Jour 1Actu)






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