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lundi 24 janvier 2011

Le Giec de la biodiversité va finalement voir le jour

De pourparlers en discussions, de négociations en piétinements, de chantages en reports… le Giec de la biodiversité va finalement voir le jour en 2011. C’est l’adoption d’une résolution, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, lundi 20 décembre, qui prévoit la création imminente de cet organe, véritable plateforme entre les scientifiques et les politiques. Reste maintenant à l’Agence des Nations unies pour l’environnement (PNUE) à impulser la dynamique…
Comme pour clôre cette Année internationale de la biodiversité, l'ONU a finalement adopté une résolution prévoyant la création du Giec de la biodiversité en 2011

Les pays émergents, au premier rang desquels le Brésil, avaient soumis la création du Giec de la biodiversité à l’adoption, lors de la conférence de Nagoya, d’un texte prônant un partage équitable des bénéfices tirés des ressources génétiques des pays du Sud. Pourtant parmi les premières victimes de l’érosion de la biodiversité, certains pays du G77 n’ont pas hésité à jouer leur survie sur un coup de poker. Et ils ont probablement eu raison !


Le partage équitable des bénéfices tirés des ressources de la biodiversité finalement acté, les pays émergents ont tenu promesse. C’est donc lundi 20 décembre que l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution ouvrant la voie à la création de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes), sous l’égide du PNUE. Véritable Giec de la biodiversité, l’IPBES rapprochera les scientifiques, les décideurs politiques et le grand public et sensibilisera ces derniers aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques liés à la préservation de la biodiversité. Rappelons que 40 % de notre économie dépend directement d’elle et de sa préservation.


Mieux connaître pour mieux protéger


Dès 2005, lors de la conférence internationale « Biodiversité, science et gouvernance », la France avait soutenu la création de cet outil censé offrir de meilleures informations aux décideurs politiques. A eux ensuite de mettre en œuvre des actions plus ciblées pour éviter cette sixième grande vague d’extinction que prédisent de nombreux scientifiques. Pour l’heure, la biodiversité continue de s’éroder à une vitesse cent fois supérieure à celle de l’extinction naturelle.


« Il y aura désormais des rapports scientifiques sur la biodiversité qui feront autorité. C’est une décision capitale pour faire connaître à travers le monde les enjeux de la biodiversité » s’est félicité la ministre française de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. « On ne pouvait pas imaginer plus belle conclusion de l’année de la biodiversité » a-t-elle poursuivi. Et pourtant, la tâche s’avère ardue pour ces scientifiques qui ne font que constater une érosion silencieuse mais massive : une espèce d’amphibien sur trois, un oiseau sur huit, un mammifère sur cinq et une espèce de conifère sur quatre sont aujourd’hui menacés d’extinction. La promesse d’un ralentissement de ce cataclysme sera-t-elle tenue ?


(Albane Wurtz Developpementdurable.com)









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