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mardi 4 mai 2010

Interdire ou pas la fessée, en France ?



Les pays de l’Union européenne se sont réunis la semaine dernière pour débattre d’un sujet qui divise : la fessée. Faut-il l’interdire ou faut-il au contraire laisser le choix à chaque parent de décider ? À l’occasion des trente ans de l’interdiction de la fessée en Suède, l’Europe relance le débat. Une campagne de sensibilisation a été lancée, elle s’intitule « Lève la main contre la fessée ».


D’où vient le mot « fessée » ?

Le mot « fessée » vient, bien sûr, de « fesse », qui lui-même a pour origine le mot latin « fissum », « fente ». Une fessée est donc une tape donnée sur les fesses pour punir. On utilise aussi l’expression « fessée » de manière familière pour parler d’une « défaite ».

Que dit l’actu sur la fessée ?

En Suède, jamais on ne verra un enfant prendre une fessée, même s’il commet la plus grosse des bêtises. Dans ce pays du nord de l’Europe, elle est purement interdite depuis trente ans. Comme la Suède, 20 pays européens sur 47 ont une loi qui interdit « les châtiments corporels contre les enfants ». La France n’en fait pas partie. Mais l’Europe souhaiterait la persuader des bienfaits d’une telle loi.

Les partisans d’une loi contre la fessée s’appuient sur une récente étude américaine selon laquelle les enfants « qui subissent régulièrement un châtiment à l’âge de 3 ans ont montré des signes d’agressivité à l’âge de 5 ans ». Les opposants, eux, se basent sur un sondage effectué par l’Union des familles en Europe : plus de 80 % des parents avouent avoir déjà donné une fessée à leurs enfants pour leur montrer les limites à ne pas dépasser. Et plus de la moitié des enfants interrogés ayant reçu une fessée estiment qu’ils la méritaient.

En France, la fessée est interdite à l’école depuis 1991, mais dans le cadre familial, elle est tolérée. Une loi interdisant totalement la fessée semble peu probable, mais l’idée fait son chemin et est régulièrement relancée. En novembre 2009, la députée et pédiatre Edwige Antier a déposé une proposition de loi contre toute forme de violence physique, y compris la fessée.

Tout le monde est évidemment d’accord pour interdire les violences faites aux enfants. Alors, pour ceux qui s’opposent à une loi interdisant la fessée, l’essentiel est de leur montrer qu’il existe d’autres manières d’exercer leur autorité. En Angleterre, pays qui refuse également d’imposer une loi contre la fessée, des cours de « parentalité positive » sont proposés aux parents.

Et toi, es-tu pour ou contre une loi interdisant la fessée ?

(Coline Arbouet - 1 Jour 1 Actu du 04 mai 2010)


Quand on frappe les adultes, c'est une agression.

Quand on frappe les animaux, c'est de la cruauté.

Quand on frappe les enfants, c'est pour leur "bien".

« Levez la main contre la fessée ! », tel est le slogan d’une campagne du Conseil de l'Europe contre les châtiments corporels infligés aux enfants. Les châtiments corporels constituent la forme la plus répandue de violence à l’encontre des enfants. C’est aussi une violation des droits des enfants en tant qu’êtres humains. Inefficaces en tant que méthode de discipline, les châtiments corporels transmettent un message erroné et peuvent être à l’origine de graves dommages physiques et mentaux. Le Conseil de l'Europe lutte contre les châtiments corporels en menant une campagne pour leur abolition totale et en faisant la promotion d’une parentalité positive et non violente dans ses quarante sept Etats membres. (…) Vingt Etats membres ont aboli complètement les châtiments corporels et sept autres se sont engagés à leur emboîter le pas. De nombreuses célébrités, y compris des chefs d’Etat et des artistes, ont prêté leur nom pour soutenir notre campagne.


(d’après le site du Conseil d’Europe)

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